« S’il faudra attendre janvier 2024 pour avoir les chiffres définitifs des inscriptions administratives, les premiers résultats nous permettent de constater certaines tendances et cette rentrée 2023 enregistre d’ores et déjà d’excellents chiffres » confie Venceslas Biri. Si l’université connaît cette année une légère diminution du nombre de candidatures en licence sur Parcoursup, « cette baisse doit néanmoins être mise en perspective avec la très forte augmentation enregistrée l’année dernière (+17%). Si l’on regarde le nombre de candidatures depuis 2020, le chiffre reste plus ou moins constant avec près de 20 000 vœux pour les licences » pondère le vice-président formation. Et si les évolutions sont hétérogènes en fonction des cursus, les licences affichent un taux de remplissage moyen de 96,5%. « Autre fait notable : la grande majorité de nos étudiants de premier cycle (licences et BUT) est issue de l’Est parisien, notamment des départements de Seine-et-Marne (77) et de Seine-Saint-Denis (93). »
Les BUT et l’apprentissage ont toujours la cote
Autre point positif : les candidatures en Bachelors universitaires de technologies (BUT) sont une nouvelle fois en augmentation, « en particulier pour le BUT Métiers de la transition et de l’efficacité énergétique (MT2E), le BUT Informatique et le BUT Métiers du multimédia et de l’internet (MMI), précise Venceslas Biri. En revanche les BUT Techniques de commercialisation et Gestions des entreprises et des administrations sont en baisse, un phénomène qui doit lui aussi être mis en perspective avec les très fortes évolutions de ces deux formations l’année dernière. »
Par ailleurs, l’université confirme sa position de première université professionnalisante de France. « Depuis quelques années, le nombre d’étudiants en apprentissage s’est stabilisé autour de 25%, soit environ 3 000 étudiants » explique Venceslas Biri.
Une première campagne Mon Master réussie
Lancée en février 2023, la plateforme nationale Mon Master destinée aux étudiants s’inscrivant en première année de master a entraîné un gain de visibilité pour l’établissement. « Nous avons enregistré un afflux de 41% de candidatures supplémentaires, ce qui représente 15 080 candidats » souligne Venceslas Biri. « En outre, nous conservons un fort taux de pression (rapport entre le nombre de candidatures et le nombre de places disponibles) à 12,8. La plupart de nos masters sont pleins et notre taux de sélectivité pour cette campagne de master s’élève à 26%, soit un quart des candidatures qui sont acceptées contre 18% l’an passé. »
Le taux de remplissage en master s’élève cette année à 86% en moyenne. « Il est plus ou moins identique à celui de l’année dernière mais il y a une petite subtilité, rappelle le vice-président. L’ancien système de candidatures ne prenait pas en compte le pourcentage d’étudiants admis qui ne se présentaient pas ou changeaient de voie après la rentrée universitaire. La plateforme Mon Master permet, sur ce point, de mieux sécuriser la transformation d’une admission en une inscription véritable. »