« Offrir une écoute bienveillante et soutenir les personnels dans les difficultés qu’ils rencontrent afin que leur vie professionnelle soit la plus fluide et équilibrée possible. » Voici le premier rôle du service d’action sociale selon Nathalie Serpaut. À chaque sollicitation, le secrétariat aiguille tout d’abord les personnels selon leur demande et leur problématique : financière, familiale, de santé, etc. « Cela nous permet également de prioriser l’urgence de la situation » précise la conseillère technique qui coordonne et encadre le service.
Lutter contre les situations de désinsertion professionnelle
« Travail, santé, parentalité, finances… Nous prenons en compte la vie de l’agent dans son intégralité » poursuit Nathalie Serpaut. Parmi les nombreuses raisons pour lesquelles les personnels font appel au service d’action sociale : le mal-être au travail, les risques psycho-sociaux, les aménagements de postes de travail mais aussi les relations familiales (parents isolés, divorces, violences conjugales…), l’accès à la retraite, les soucis de santé, la dépendance d’un proche… « Nous luttons contre les situations de désinsertion professionnelle, résume la conseillère. Nous échangeons par exemple avec des personnes qui souffrent d’avoir un conjoint ou un membre de leur famille qui connaît des addictions. Nous constatons également ces dernières années de plus en plus de personnes en situation de précarité financière, qui rencontrent des problèmes de logement ou qui prennent de plein fouet la crise de l’énergie et la hausse des prix des carburants. Cela impacte grandement leur vie quotidienne et leur fait craindre pour leur avenir » confie-t-elle.
« Au cœur de notre mission : une relation de confiance »
Accueillis dans un souci de confidentialité et de bienveillance, les personnels bénéficient avec le service d’action sociale d’une écoute et d’une aide adéquate. « Cette relation de confiance est au cœur même de notre mission et nous sommes tenus au secret professionnel, rappelle Nathalie Serpaut. Afin d’orienter chacun au mieux, nous collaborons en interne avec la direction des Ressources Humaines, les agents de prévention ainsi que la psychologue, la référente handicap et le médecin du travail. Si besoin nous nous tournons vers des acteurs extérieurs : les mutuelles pour les questions de santé ou bien des avocats pour des motifs de rupture familiale ou de violences conjugales. Une juriste est d’ailleurs présente dans nos locaux une fois par mois pour dispenser des conseils juridiques et informer les personnels (et les étudiants) sur leurs droits. »
Le service d’action sociale gère également le traitement des prestations sociales réglementées pour les agents du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et ceux d’ESIEE Paris : chèques-vacances, aides au handicap ou à la garde d’enfants, aux frais de logement ou de justice... « L’université propose par ailleurs des aides sous forme de prêts sans intérêts, de secours non remboursables ou de chèque d’accompagnement personnalisé (CAP). Celles-ci sont fixées lors de commissions d’aides financières qui se tiennent tous les deux mois environ » conclut Nathalie Serpaut, soulignant le rôle de médiation de son service auprès de la direction générale et des autres services : « Nous remontons les réalités du terrain, nous impulsons des initiatives et, grâce à notre expertise, nous participons étroitement à l’élaboration de la politique sociale de l’établissement. »
