Le bruit des véhicules motorisés n’est pas sans conséquence sur la santé et cause notamment des troubles du sommeil. Selon le rapport ADEME-CNB de 2021, le coût social du bruit des transports est évalué à 147 milliards d’euros par an en France. C’est pourquoi le Cerema et l’Université Gustave Eiffel ont apporté leur expertise technique à l’élaboration d’un dispositif automatique de contrôle de bruit auprès de trois fabricants, ACOEM, BRUITPARIF et MICRODB.
Ce radar d’un nouveau genre enregistre les décibels et les plaques d’immatriculation des véhicules bruyants. Il sert d’outil pédagogique pour sensibiliser les usagers de la route aux bruits qu’ils font, permet d’identifier les véhicules trop bruyants et aide à préserver la tranquillité des habitants.
Après quelques phases d’expérimentation sur piste, le prototype a été inauguré à Bron ce jeudi 3 mars. Le Cerema a procédé à des essais techniques et à la démonstration du fonctionnement de ce nouveau radar sonore. Il a effectué des enregistrements acoustiques et utilisé une caméra 3D afin de mieux appréhender la scène du passage du véhicule.
Cette phase d’expérimentation s’étalera sur trois mois, puis sera ensuite étendue aux autres sites retenus pour participer :
- Sites urbains : Nice, Toulouse, Paris
- Sites périurbains : Rueil-Malmaison, Villeneuve-le-Roi
- Site rural : Communauté de Communes de la haute vallée de Chevreuse.
Les radars ne dresseront aucune contravention durant toute l’expérimentation. Ils passeront ensuite en phase d’homologation courant 2022.
En savoir plus :
- Article du Cerema : Lancement de l'expérimentation à Bron
- Article du Cerema : L'expérimentation dans les 7 collectivités
